Enfin Libres ! L’heure de la libération 

Ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts sous le Front populaire, Jean Zay en fut une figure emblématique, saluée pour son intelligence et l’ampleur de son action. Aux avant-postes du combat antifasciste, ciblé par une campagne antisémite orchestrée par l’extrême droite, il a modernisé le système scolaire français et créé plusieurs institutions culturelles majeures.

Le faubourg des Vosges est un quartier belfortain qui a une âme, une singularité, une personnalité. René BERNAT, enseignant d’histoire en retraite tente de cerner son l’identité à travers sa création, ses usines, ses cités, ses écoles, son marché, ses squares, ses lieux de culte, de divertissement, etc. Venez découvrir le quartier Belfort Nord - Jean Jaurès, un quartier singulier autant par son histoire que sa personnalité !

Inscription auprès du Centre Culturel et Social Belfort Nord.

Après 60 jours d’inquiétude, d’angoisse mais aussi d’espoir, la population, terrée dans les caves suit le roulement des canonnades, et il semble bien qu’à partir du 14 novembre ceux-ci se rapprochent. C’est vrai, la 1ère Armée a repris sa marche en avant vers le Reich et les habitants de la Trouée de Belfort, passage obligé, accueilleront les libérateurs dans une joie et un délire incroyables. Durant la nuit du 24 au 25 novembre, les derniers allemands quittent la citadelle, la Justice et la Miotte. La Cité du lion a retrouvé la France. 

Certains monuments et bâtiments n’existent plus aujourd’hui qu’en l’état de traces. Ils figurent cependant dans le patrimoine belfortain. René Bernat, historien local, les fait revivre pour vous : château médiéval, collégiale Saint-Denis, hôpital militaire, etc.  

Demandez à un Vénitien qui a causé la mort de la République de Venise en 1797, il vous répondra : « Bonaparte et les Français ». Il n’a pas tort, en l’occurrence ils portent une lourde responsabilité. Pourtant l’affaire n’est pas si simple : comment un État presque millénaire a-t-il pu sombrer et renoncer à exister, sans pratiquement esquisser un geste de défense ? Bonaparte aura certes appuyé sur la détente, mais la chute de la Sérénissime n’a-t-elle pas eu des causes plus profondes, moins immédiates que la colère d’un jeune général ? Quelle leçon pouvons-nous tirer de cette expérience ?