Le destin tragique des Công Binh, travailleurs indochinois amenés de force en France

Une conférence sera animée par Joël Pham le 13 février à l’université populaire Idee, sur ces ouvriers indochinois prélevés à leur famille entre novembre 1939 et juin 1940. 20 000 seront amenés de force en France, main-d’œuvre gratuite et corvéable. À Héricourt, Belfort et Montbéliard, 360 travailleront dans les usines locales, les filatures, les aciéries… Témoignages de leurs enfants.

“Les Công Binh, des ouvriers sous régime militaire”. La conférence proposée par l’université populaire Idee, ce mardi 13 février à 18 h 15, traitera à la fois d’un pan méconnu de la Seconde Guerre mondiale et d’histoires familiales locales, liées aux industries et aux besoins de main-d’œuvre.

Joël Pham, fils d’un de ces travailleurs, a mené une véritable enquête pour créer un site internet de référence. Il sera présent à Belfort pour témoigner mais aussi expliquer et aider à comprendre : pourquoi 20 000 jeunes hommes vont-ils être prélevés, en Indochine, un par famille ? Pourquoi la chape de plomb ? Que reste-t-il aujourd’hui ? Encore de nombreux mystères et secrets, malgré les travaux d’Histoire et les séminaires qui explorent la question.

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