Conférence dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes

Après une évocation du métier de modèle vivant - illustrée par quelques exemples connus comme la Goulue et Kiki de Montparnasse -, je développerai plus longuement la figure de Victorine Meurent qui fut la modèle favorite et muse d’Édouard Manet dans L'Olympia, Le déjeuner sur l'herbe, entre autres). Le public connaît son image pour avoir été représentée dans des tableaux célèbres - et scandaleux à l’époque -, mais on ignore souvent son nom, son influence, et surtout le fait qu’elle a pratiqué également la peinture.

Qui sont les femmes en 2024 ? On les dit "tiraillées" entre le travail, la maison, le couple, les enfants, les activités... Où courent-elles ? Photos, dessins et citations permettront de lancer la discussion. Chacun pourra partager son expérience, ses difficultés, ses espoirs, qu’il soit homme ou femme !

Au travers de la description de 4 modèles idéaux-typiques de la femme dans le sport (femme « utérus », femme « bel-objet », femme « 2ème sexe », « neutre sportif »), nous tenterons de comprendre les freins et les leviers à l’entrée des femmes dans le champ sportif depuis le début du XXème siècle et en tirerons les fils jusqu’à la situation contemporaine et son actualité protéiforme.

Il est bien difficile d’estimer le nombre de femmes ayant œuvré à la réalisation des enluminures médiévales, et ce d’autant plus qu’avant le XIIe siècle seuls 1 % sont signées… On sait cependant que la plupart des grands monastères féminins possédaient leur scriptorium. L’activité d’enlumineur concernait donc autant les moines que les nonnes. À partir de la fin du XIIIème, les manuscrits laïcs se diffusent plus largement et dans les ateliers d’enluminures, nombreuses sont les femmes travaillant auprès d’un père, d’un frère ou d’un mari…. Nous partirons à leur rencontre à travers les enluminures qu’elles nous ont laissées.