Les 100 ans du territoire de Belfort

Le 18 mars 1962 les accords d'Evian mettaient fi n à une "guerre sans nom" et ouvraient la voie à l'indépendance de l'Algérie. 60 ans après, demeurent des traces indélébiles et contradictoires des deux côtés de la Méditerranée. A l'heure où le rapport Stora a tenté de dresser un état des lieux juste et précis sur les Mémoires de la colonisation et la guerre d'Algérie, on peut se demander pourquoi ce sujet reste éruptif.

Au XVIe siècle le gothique tardif produit encore de très émouvantes Vierges, mais la mythologie permet à la peinture de rompre avec les tabous de la représentati on des corps nus et Vinci donne une nouvelle dimension à la féminité. Le XVIIe siècle, en inventant la scène de genre, met au premier plan la femme dans son quotidien et la pare d'une poésie nouvelle. Quant au XVIIIe, il voit le triomphe de la sensibilité et de la sensualité.

La famille étant la structure de base de la société, c’est le législateur qui détermine les modes de procréation et les procédés d’établissement de la filiation considérés comme licites. En interdisant la gestation pour autrui ainsi que l’établissement d’un lien de filiation entre un enfant et une femme qui n’en a pas accouché, le législateur entend exclure tout « droit à l’enfant » et imposer un « ordre public corporel ». Le processus de révision des lois de bioéthiques, débuté en 2018, est l’occasion de revenir sur les enjeux juridiques et éthiques de la gestation pour autrui.

Mais où sont les femmes ? C'est la question que s'est posée Titi ou Lecoq dans son livre « Les grandes oubliées ». Et c'est la question à laquelle nous allons essayer de répondre durant cette conférence. Nous reviendrons sur la vie de ces femmes trop souvent absentes des manuels d'histoire, mais qui ont tout de même eu un impact sur le monde d'aujourd'hui. Et nous essayerons de comprendre cet oubli. Ensemble, redonnons une voix aux femmes de l'histoire !

Il semble qu’avec le selfie la prophétie d’une société de consommation peuplée d’individus qui se regardent dans un miroir soit galvanisée par le goût de l'invective et du potache. Il a contaminé tous les domaines personnels, publics et professionnels et pénétré tous les champs (marchand, politique, artistique, etc.) ...